Bilan Mexique


Nombre de nuits : 25

Distance parcourue : 4.396 km

Formalités : passeport et documents du véhicule. Lire le carnet de voyage pour les détails du passage en douane. Conserver les preuves de paiement des taxes et les montrer à la sortie du pays pour éviter d’avoir à les repayer.

Assurance véhicule : réglée avec Sathers pour un mois.

Communication : connexion internet par wifi dans les campings et dans certains établissements de restauration ou occasionnellement dans les lieux publics (zócalo), qualité variable et généralement sécurisée (demander la llave). Pour appeler par téléphone en Belgique, on a pris une carte téléphonique Telmex, mais ça n’a pas souvent fonctionné.

Diesel : monopole de Pemex, la compagnie nationale, très présente (moins en Baja et au Chiapas), contient pas mal de sulfure (moteur chauffe plus vite dans les côtes et consomme un peu plus) disponible dans 100 % des stations-service.

Gaz : possibilité de remplir les cylindres américains dans des stations-service de gaz (pas Pemex) qu’on trouve en périphérie des petites villes.

Électricité : le CC n’a pas été raccordé (il fallait un transformateur 110V en 220V). Les panneaux solaires et le fait de rouler permet d’être autonome. Ça permet de négocier les tarifs des campings.

Eau et vidange : eau non potable, adopter le principe du girafon pour l’eau de consommation. Pour les réservoirs du CC, remplissage dans les campings ou aux Pemex (débit très lent et contrôler de visu la qualité de l’eau en versant dans un bidon transparent au préalable. On a eu des surprises). Pour les vidanges, dump fréquents en camping mais absent ailleurs. Vider dans les égouts ou autre part en cas d’urgence. Pour les WC, pratique de vider la cassette dans des toilettes.

Bivouacs : en camping si disponible, occasionnellement parking de grande surface ou de station Pemex, les roues dans le sable en Baja. Nous avons les coordonnées GPS de tous nos bivouacs pour ceux que cela tente, disponible sur simple demande.

Cartographie : GPS sur smartphone, logiciel OsmAnd gratuit et qui fonctionne sans carte sim (ne consomme aucun data), mais qui a ses limites pour les itinéraires de plus de 200 km. Ne pas le suivre aveuglement, quelques petits bugs.

Les maladies du CC : démarrage parfois hésitant (à surveiller) peut-être lié au filtre-décanteur à diesel qui prend de l’air et perd du gasoil (à surveiller), freins morts suite à une descente de malade (liquide de frein un surchauffe, purger le circuit à chaque roue et faire l’appoint. A l’avenir, moins pomper sur la pédale de frein et jouer sur le Lockheed), pneu crevé (clou, réparé et remonté dans une llanteria), usure asymétrique pneu avant droit (alignement dans la même llanteria), silent block arrière droit a disparu (le nouveau attendra le garage Iveco au Costa Rica), éclat dans le pare-brise (en attente d’une solution, le film transparent colle sur les vitres a permis d’éviter le pire), appoint régulier du liquide de refroidissement et de l’huile.

Note au sujet du porteur : de nombreux fourgons sur Ford Transit, quelques-uns sur Fiat Ducato, Mercedes Sprinter et VW T3, T4 et T5. Parfois un Renault Master et Kangoo.

Équipement : les talkies walkies en guise de baby phone, les smartphones sont très utiles aussi (GPS, wifi dès que possible pour updater les mails, Skype, photos et clips vidéo, rédiger le trip report), l’éclairage LED dans le CC est aussi un plus pour ne pas se soucier de la consommation, les détecteurs gaz et fumée permettent de dormir sur les deux oreilles, de même que les sécurités supplémentaires aux portes, la Kobo, la brosse+ramassette. Les moustiquaires d’origine et celles faites maison et imprégnées, le jerrican de 20 litres pour l’eau potable (plus pratique que le girafon), ma boîte à outil assez complète avec la scie et la foreuse, la barre d’extension pour desserrer les écrous des roues. J’aurai pu sortir la douche solaire.

On a aimé : l’esprit cool et permissif des mexicains, les bivouacs sur la plage en Baja,

On n’a pas aimé : l’état des routes et les topes (je les exècre), les bivouacs Pemex faute de mieux.

Nos coups de cœur : la Baja, Cholula, Oaxaca, Palenque, les quelques jours avec les Démon de Maxwell.

 

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