Assurances, Banque et santé

Pages pratiques – Assurances

  • Assurance familiale : Nous avons également dû prévoir le pire : accident, maladie, retour pour cause familiale. Nous avons cherché une assurance qui acceptait de nous couvrir pour une durée de plus de 3 mois consécutifs à l’étranger (ce qui n’est pas standard). Notre choix s’est porté sur la solution Mondiale Assistance Gold d’Allianz.
  • Assurance véhicule : Pour la première partie du voyage (Canada, Etats-Unis, Mexique), le camping-car est assuré par la compagnie Sathers. Encore une fois, merci aux autres blogs de voyageurs qui nous ont aiguillés vers cette compagnie. Les assureurs acceptant de prendre en charge un véhicule immatriculé en Europe ne sont pas légion en Amérique du Nord.
  • Quelle ne fût pas notre surprise d’entendre un délicieux accent liégeois lors de notre premier contact téléphonique. En effet, le courtier, Pierre Gerardy est un belge d’Aubel installé en Californie. Pour la suite du périple, nous prendrons des assurances à chaque passage de frontière.

Pages pratiques – Banque

Lors d’un voyage hors Europe, les frais bancaires sont souvent une mauvaise surprise. Nous ne sommes pas habitués à payer des frais de retrait et de change dans la zone Euro. Mais dès qu’on en sort, les banques ne se privent pas de demander des frais exorbitants, pouvant aller jusqu’à 5% du montant de chaque retrait, en plus de frais fixe. Il est hors de question de consacrer 5% du budget de notre voyage à des frais bancaires !

On nous a conseillé de prendre des travellers-cheques. Mais cela n’existe plus (et de toutes façons, les frais étaient également de quelques %).

Nous avons d’abord pensé à la banque HSBC, très courue des globetrotteurs français. Mais il n’y a pas d’agence en Belgique pour les particuliers (il faut aller jusqu’en France), et après analyse approfondie, nous avons réalisé que, même si les frais de retrait sont réduits dans leur réseau international, les frais fixes mensuels pour la gestion du compte et des cartes sont élevés en comparaison au système bancaire belge.

Nous avons donc cherché en Belgique et notre choix s’est porté sur Argenta. Dans cette banque, la gestion du compte et des cartes est gratuite et il n’y a qu’ 1% de frais (avec un minimum de 2,50€) pour les retraits à l’étranger. Nous effectuerons toutes nos opérations bancaires à distance via pc-banking.  Mais le bémol est qu’ils ne proposent que Mastercard et pas Visa. Nous garderons donc également un compte auprès de BNP Paribas-Fortis où nous prendrons une Visa. Nous espérons qu’avec Maestro, Mastercard et Visa il nous sera toujours possible de retirer de l’argent liquide durant le voyage.  Reste à vérifier en cours de voyage si tout cela reste aussi facile.

Pages pratiques – Santé

Un voyage de 2 ans avec des enfants en bas âge (3 et 4 ans) impose quelques précautions médicales.

Après une visite à notre médecin traitant, nous nous sommes rendus dans les Travel Cliniques (pour adultes à l’hôpital Erasme et pour enfants à l’UZ Jette). En effet, pour la fièvre jaune il est impératif de passer via un centre agréé afin de recevoir le petit carnet jaune obligatoire dans certains pays d’Amérique Latine, pour le passage de frontières.

  • Le premier élément à prendre en compte est la vaccination : on y est tous passés. Au programme : fièvre jaune (1 injection), fièvre typhoïde (1 injection), rage (3 injections : jours 1, 7 et entre 21 à 28), hépatite A pour les enfants (1 injection), rappel Tétanos pour les parents (1 injection). Nous sommes en ordre de vaccination pour le reste (hépatites pour les parents depuis 2006 (3 injections Twinrix) et via le vaccin hexavalent obligatoire et remboursé totalement en Belgique pour les nourrissons et les enfants.
  • Ensuite, la malaria. Nous allons traverser des régions où le risque de malaria est connu : du Guatemala à la Bolivie. Même si la meilleure protection est d’éviter les piqûres (manches longues, pantalons, chaussettes, moustiquaires imprégnées, produit repelant contenant du DEET, altitude de plus de 1.500 m et limiter les sorties nocturnes), nous ne pouvons pas assurer à 100% mécaniquement qu’aucun moustique ne nous piquera. Ne voulant pas prendre le risque pour les enfants d’attraper la malaria, une prise de médicament s’avère impérative selon les quatre différents médecins consultés. Généralement les voyageurs qui partent pour un court séjour dans les zones infectées prennent de la Malarone. Mais son prix est exorbitant pour une longue période. La solution la moins chère est la Nivaquine. Mais elle ne fonctionne pas sur la souche de Malaria présente en dessous du canal de Panama. Nous prendrons donc de la Nivaquine entre la Guatemala et le panama, puis nous passerons au Laryam (de la Colombie à la Bolivie). Pourquoi le Laryam ? Parce qu’il est bien supporté par les enfants, qu’il est facile à prendre (1 prise / semaine) et que c’est le même comprimé pour les adultes (1 pilule) et pour les enfants (1/4 de pilule). Ce médicament a mauvaise presse car ses effets secondaires chez les adultes sont parfois impressionnant (hallucinations, troubles du comportement, dépression). Nous l’avons donc testé quelques semaines avant le départ et nous n’avons ressenti aucun des effets secondaire. Le choix est donc validé.
  • Puis, la tourista. Les problèmes intestinaux ne sont pas rares durant les voyages. Bien que nous éviterons pas mal de risques en préparant nous même nos repas, il faut prévoir le pire. Et nous tâcherons d’appliquer (et de faire appliquer aux enfants) le principe du Boil, Peal, Cook (bouillir, peler, cuire) tout au long du voyage. C’est-à-dire : faire bouillir l’eau de consommation, peler les fruits et légumes, cuire les aliments. En plus, il faut évidemment se laver les mains régulièrement au savon. Nous emportons également un filtre Katadyn afin d’éliminer plus de 99% des impuretés de l’eau dans les régions chaudes. Nous appliquerons les règles de bon sens hors du motorhome : acheter de l’eau capsulée (gazeuse pour en être certain), ne pas prendre de glaçons ni de glaces, se désinfecter les mains, …
  • Si malgré toutes ces précautions nos intestins montrent des signes de mécontentement, nous passerons à l’attaque via des moyens doux comme de l’Immodium (pas pour les enfants) et Entérol ou plus radicaux (antibiotiques) si cela s’avère nécessaire.
  • La trousse de pharmacie : elle est comme vous vous en doutez assez impressionnante. Tout ce qu’on espère, c’est de ne pas l’ouvrir trop souvent et de la rapporter encore remplie. Mais mieux vaut prendre trop que trop peu. Nous prendrons donc « un peu de tout ». La liste étant longue, nous n’allons pas vous l’imposer ici, mais sachez que cela va des pansements aux seringues en passant par le paracétamol, les anti-inflammatoires, les chaussettes anti-tiques, les antibiotiques etc. Un tout grand merci à Carole pour ses conseils avisés et son matériel de pointe. Un détail à ne pas oublier : s’assurer auprès de notre pharmacien des dates de péremption du matériel et des médicaments. Nous avons également imprimé et stocké dans notre pharmacie les conseils l’Institut de Médecine Tropicale Prince Léopold d’Anvers.
  • Enfin, si jamais cela s’avère nécessaire, les centres médicaux et médecins locaux devraient pouvoir nous aider et au pire du pire, nous ferons jouer notre assurance rapatriement.