Bilan Kazakhstan

Nombre de nuits : 22
Distance parcourue : 3.077 km
Formalités : Passeport, permis de séjour touristique de 30 jours à la frontière, importation temporaire du véhicule.
Assurance véhicule : Souscrite pour un mois à Almaty (43.25325, 76.92474) dans un grand immeuble au 4ième étage, prévoir passeport, permis de conduire international et certificat d’immatriculation du véhicule.
Argent : change facile pour les EUR et les USD dans les banques et bureau de change (notamment à Kegen, première ville après Karkara).
Communication : Carte sim chez Beeline à Kegen (43.01328, 79.23257), pas besoin de passeport, bonne couverture en H/4G dans tout le pays (tous nos bivouacs) sauf au milieu de la steppe.
Diesel : Diesel facile à trouver (marqué DT), stations fréquentes sauf traversée de la steppe (M32, prévoir 200 km entre chaque station. Il faut généralement payer à l’avance et donc définir le nombre de litres, mais il est possible de demander « full » à la « kassa » en montrant la main au-dessus de la tête et de payer après.
Gaz : Mêmes bouteilles qu’en Turquie, et donc même raccord que certaines bouteilles européennes (raccord type G2, filet extérieur). Nous avons rempli à Taraz dans une station-service Helios (42.84164, 71.22928), le pompiste avait un adaptateur et ça n’a pris que quelques minutes, sans doute du GPL/LPG, appelé ici « autogaz ».
Électricité : Prise européenne, 230 V.
Eau : le long des rues dans les villages, il y a souvent des robinets/fontaines, eau de source dans les montagnes et eau d’arrosage public. Par sécurité, nous faisons bouillir (cuisson, thé, café) l’eau considérée comme étant potable et nous consommons l’eau en bidon de 5 litres.
Vidange des eaux grises : le problème ne s’est pas posé, nous avons laissé les vannes ouvertes en permanence (pas de poids mort à transporter).
Cassette des WC : pas d’autre option que de vider dans la nature ou dans les toilettes sèches en bord de route, loin des points d’eau (pas de papier et pas de produit chimique grâce au SOG).
Bivouacs : Parking d’hôtel, stationnement en rue, parking de bâtiment public. Nous n’avons pas fait d’enregistrement et n’avons pas été inquiétés à la sortie du pays.
Cartographie : GPS OsmAnd sur smartphone.
Routes : globalement assez bonnes mais il faut rester vigilant en arrivant sur les ponts et un nid de poule peut apparaître n’importe où. Pas de péage sur notre parcours et police très présente (respecter les limitations et allumer les phares). Points d’attention particuliers :
+ 10 km de travaux entre la frontière et le village de Karkara (déviation sur des cailloux), puis une centaine de km de route usée avant la bonne route à partir de Baisieit, puis deux fois deux bandes par la nouvelle route (AH-5).
+ entre Almaty et Taraz : deux petites zones en travaux (déviation du piste sur 200 m) et joints de ponts abimés, respecter les limitations qui indiquent un mauvais passage.
+ aux abords de Karabutak : assez mauvais environ 50 km de part et d’autre de la ville.
+ entre Atkobe et Oural : 70 km assez mauvais (de 130 km à 200 km après Atkobe), puis beaucoup de nids de poule réparés ou non, joints de ponts abimés, nuages de sauterelles environ 200 km avant Ouralsk, sur plusieurs dizaines de kilomètres.
Les maladies du CC : rien à signaler.
Note au sujet du porteur : concessionnaire Ford à Almaty notamment (pas visité), mais quelques fourgons Ford Transit (différents modèles y compris les plus récents).
Équipement : Des ventilateurs puissants supplémentaires auraient été utiles pendant quelques jours.
On a aimé : la facilité de voyager.
On n’a pas aimé : La police, la chaleur dans la steppe, les nuages de sauterelles.
Nos coups de cœur : Almaty, Turkestan.

 

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