De Flagstaff à Las Vegas (du 8.12.2014 au 25.12.2014 – 1.345 km – 16.551 km cumulés

9 décembre 2014.

Pendant que nous nous sustentons avec voracité au buffet du petit-déjeuner dans le lobby de l’hôtel (bon OK d’accord, c’est juste quelques toasts et du café, pris sur le pouce, sous le regard amusé du tenancier bedonnant), nous regardons le bulletin météo qui ne présage rien de bon : la deuxième tempête hivernale se profile à l’horizon. Ah, ah, les VW n’ont pas dit leur dernier mot : encore un bon bain chaud dans la chambre puis nous quittons Flagstaff dans le brouillard (enfin, dans le motorhome) par la route 89A qui descend de 1.000 mètres jusqu’à Cottonwood à moins de 80 km. Et voilà le travail, nous avons gagné 10 degrés et le soleil, j’ai presque envie de ressortir mon short. Nous avions préféré la petite route qui traverse la forêt nationale de Coconino peuplée de magnifiques Ponderosas et longe l’Oak creek en une succession impressionnante de virages en épingle à l’interstate 17 qui met 20 km de plus pour franchir le même dénivelé, mais avec une succession impressionnante de gros camions. En cours de chemin, nous faisons halte à Sedona où selon les légendes indiennes, il suffit de serrer des rochers dans les bras pour en recevoir l’énergie. Bon, je veux bien admettre que cela fonctionne peut-être avec des Ferreros Rochers, mais pour le reste, faut pas pousser! Après le vortex polaire, nous tombons sur le vortex énergétique et surtout mystique. Les shoppings malls des environs et les boutiques du centre n’ont rien de spirituel, quoi que à la limite peut-être le liquor store. Sinon, à part ça, tout va bien, les fils de ma femme ont parfaitement assimilé le principe de la course-relais : quand l’un est adorable, l’autre est infernal, et ce jusqu’au passage de témoin.

10 décembre 2014.

Le badge de junior ranger du jour, c’est au Tuzigoot National Monument que les garçons le mériteront.

I promise ...
I promise …

C’est ici que les indiens sinaguas (littéralement : sans eau) ont construit un beau tas de ruines, même pas un toit pour s’abriter de la pluie et du soleil, et tout ça pendant près de trois siècles jusqu’en 1360, période à laquelle la plupart des tribus indiennes anciennes (utes, anasazis et sinaguas notamment) ont disparus pour laisser la place aux tribus indiennes « modernes », telles que les navajos, les sioux et les apaches. Nous passons le reste de l’après-midi au campground du Walmart, en plein soleil histoire de bien accumuler la chaleur avant la nuit. Valentin restera pendant trois heures devant son assiette (sauté de volaille, riz à l’étouffée et champignons des bois à la crème), le temps pour Alexis et moi d’aller jusqu’au visitor center et pour Catherine de terminer son mandala du jour, en écoutant du Linda Lemay, telle une vraie Desperate Housewife.

11 décembre 2014.

Un peu comme si nous étions en vacances (ça va faire grincer des dents), nous quittons le parking du Walmart pour l’excursion du jour à Montezuma. D’abord le Montezuma Well : un oasis dans le désert. Dans un cratère, un petit lac alimenté par les eaux souterraines abritait non seulement une colonie de sinaguas sur ses berges, mais aussi quelques espèces endémiques en son sein, et c’est toujours le cas : les plongeurs des services des parcs nationaux américains cherchent toujours à résoudre ce mystère. Nous y retrouvons la ranger qui avait décoré les deux kets hier, elle se souvient même des prénoms et leur accroche un treizième badge. Ensuite le Montezuma Castle, à quelques kilomètres, encore des cavités dans les parois rocheuses qui ont été utilisées à bon escient par les indiens puebloans.

Le château
Le château

Le site est déjà plus fréquenté, par des américains bien sûr, qui étonnamment ne respectent pas trop les règles (c’est vrai qu’il y en a beaucoup, des règles) mais aussi des touristes asiatiques et sud-americains. Ces derniers sont reconnaissables à leur accent et sont ravis d’entendre un gringo (le surnom donné aux états-uniens) qui parle espagnol (oui, je m’entraîne déjà). Les kets, très sages aujourd’hui, ont mérité une belle récompense : la plaine de jeux de Cornville où nous passerons l’après-midi à l’ombre des sycomores.

12 décembre 2014.

C’est cool, un peu de vacances après tout ce qu’on a enduré (bon, c’est vrai, je pousse le bouchon, là). Ce matin, direction le centre récréatif de Cottonwood. Encore une fois, nous sommes impressionnés par la qualité des installations qui sont offertes pour une petite poignée de dollars, non seulement aux résidents citoyens, mais aussi aux simples visiteurs de passage : un bâtiment semblant neuf, avec une salle multisports, des équipements ultramodernes de fitness, une piscine pour nager et une autre pour jouer. On y va le matin et on y retourne l’après-midi : les deux kets sont K-O et s’endorment sans demander leur reste.

13 décembre 2014.

Suivant de près la météo, nous sentons qu’il y a un bon créneau pour visiter le Grand Canyon : si on y arrive ce soir, nous n’aurons que quelques flocons de neige à traverser et un « petit » moins 7 degrés à supporter d’autant plus facilement que le soleil sera au rendez-vous. Banco, on y va. Nous reprenons la magnifique scenic highway 89A et faisons la pause petit-déj devant la Holly Christ Church de Sedona (rappelez-vous les Ferreros Rochers). L’édifice est implanté sur un promontoire rocheux entouré de falaises de roche ocre. Magnifique.

Jesus rocks.
Jesus rocks.

Si les voies du Seigneur sont impénétrables, celle-ci ne l’est pas : une jolie route mène jusqu’à l’édifice d’où la vue est propice à la contemplation.

A prayer with a view.
A prayer with a view.

Chargé d’énergie cosmique, notre karma nous porte sur la route de montagne qui rejoint Flagstaff, à plus de 2.000 m d’altitude, puis au Sunset Crater National Monument. Vers 1060 et pendant quasi 300 ans, la terre a versé de la lave et craché des cendres, faisant apparaître un cône volcanique et un paysage désolé, fuit par les indiens.

Volcanique.
Volcanique.

Nous poursuivons ensuite jusqu’au Wupatki National Monument, encore un joli champ de ruines plus ou moins restauré et reprenons la route vers le Grand Canyon NP, où nous arrivons à la nuit tombée. Le Desert Campground est fermé pour la saison hivernale, alors nous bivouaquons à côté du visitor center, où étonnamment, rien n’indique qu’on ne peut pas y passer la nuit. Ça doit être tellement inconcevable qu’ils n’ont pas dû penser à mettre le panneau ad hoc.

14 décembre 2014.

Formidable : non seulement il n’a fait que moins 7 °C cette nuit, mais encore nous n’avons pas été délogés. En plus, j’assiste au lever de soleil sur le Grand Canyon, qui est tout simplement grandiose.

Sunrise.
Sunrise.
Sunrise.
Sunrise.

Long de plusieurs centaines de kilomètres, large de quelques kilomètres et profond jusqu’à 1.900 m, son nom n’est pas usurpé. Pour plus de précision, on aurait pu l’appeler « Très Grand Canyon », à la rigueur. Les différents points de vue aménagés permettent d’embrasser du regard la majestuosité du site. 10 GC3

Encore eux.
Encore eux.

Malgré la neige et froid, il y déjà un peu de monde et nous sommes content de ne pas y être en haute saison : trouvons facilement un emplacement ensoleillé au Mather Campground, puis poursuivons la visite avec les navettes. En fin d’après-midi, Catherine rentre au motorhome avec les kets qui sont fourbus alors que je vais assister au sunset à Yaki Point.

Sunset.
Sunset.

Débarrassé de mes boulets (je n’ai pas dit combien), j’en profite pour me dégourdir les jambes et je rentre à pieds, quelques kilomètres sont parcourus le pas leste, jusqu’au CC où deux surprises m’attendent : la bonne, et ce n’est pas un euphémisme, c’est la tarte aux pommes qui sort du four et la mauvaise, c’est que le frigo ne fonctionne plus, je mets cela sur le compte du froid, et c’est bien le cas de l’écrire.

15 décembre 2014.

Le chauffage a bien ronronné cette nuit, et nous avons une pensée émue pour les quelques courageux qui ont dormi (ou pas ?) sous tente à côté de nous. Le frigo redémarre avec le moteur du CC que nous mettons en route pour aller prendre le petit-déjeuner avec vue sur le Grand Canyon.

A breakfast with a view.
A breakfast with a view.
Goodbye.
Goodbye.

Nous ne nous laissons pas du spectacle grandiose qui s’offre à notre regard, mais les abondantes chutes de neige annoncées dans les prochains jours nous décident à quitter les lieux et nous arrivons à Williams (la vie du bon côté), petite ville étape sur la route 66 où nous passerons la nuit.

Road 66 (marketing).
Road 66 (marketing).

16 décembre 2014.

Petite journée, juste 200 km sur la route 66 jusqu’à Kingman, ville-carrefour bien achalandée où il ne gèlera pas cette nuit.

17 décembre 2014.

La highway 93, en très bon état comme la majorité des routes américaines, nous mène rapidement à l’impressionnant Hoover Dam que nous commençons par admirer depuis le nouveau pont de la highway.

Quelques cubes.
Quelques cubes.
Fermez les robinets!
Fermez les robinets!

Puis, nous descendons jusqu’au barrage de 227 m de haut, où plus de béton a été coulé que je n’en mettrais en œuvre pendant toute ma carrière (surtout avec un break de 2 ans). Nous profitons du site pour dammer (ha, ha) et repartons pour Henderson en périphérie de Las Vegas, direction la fabrique de chocolat où un jardin botanique de cactus illuminé de mille guirlandes accueille le Père Noël pour une photo avec les kets qui sont aux anges, bien qu’ils n’en soient pas toujours.

Petit Papa Noël ...
Petit Papa Noël …
Pour Edison.
Pour Edison.

18 décembre 2014.

Voilà, quand il faut y aller, faut y aller : Las Vegas, les VW sont là. Prendre la mesure d’une ville de démesure, tel est l’objectif du jour. Nous laissons le CC au self-park de l’Excalibur hôtel et casino, au sud du Strip (i.e. le Las Vegas Boulevard) et commençons par le Luxor, un hôtel-casino en forme de pyramide creuse. Du point de vue de l’ingénieur, c’est l’aspect technique qui est le plus intéressant. Du point de vue des gamins, c’est la folie furieuse : les lumières partout, un père Noël et des mères Noël qui n’ont manifestement pas peur d’avoir froid (ce dernier détail étant également du point de vue de l’ingénieur). Nous prenons le monorail qui relie les hôtels Excalibur, Luxor et Mandalay. Nous voici déjà au New York New York qui reconstitue Big Apple et présente la statue de la Liberté (pas évident d’expliquer la notion de liberté à Alexis, l’exemple du mariage n’était pas bon). En cours de chemin, nous croisons non seulement Elvis Presley, Hello Kitty et les Transformers, mais aussi de nombreux désœuvrés qui comme beaucoup ici, tentent leur chance. Nous arrivons à la Tour Eiffel et je trouve le fameux bivouac recommandé par d’autres famille, le parking derrière le Ballys hôtel et casino.

La Ville Lumière.
La Ville Lumière.

Retour au CC, puis stationnement à ce bivouac bien pratique : nous ne sommes qu’à 300 m du Strip. Sieste et goûter, puis nous partons pour le marathon des spectacles : les fontaines du Bellagio, le volcan du Mirage et enfin l’Atlantis du Caesar Palace.

Ocean's.
Ocean’s.

Épuisés (ben quoi, c’est fatiguant, le tourisme) nous rentrons au CC : la soupe et au dodo! Ouais, au dodo, la femme et les enfants d’abord. Moi, je ressors pour m’éclater un peu. D’abord le happy hour du Coyote Ugly, un petit bar sympa pour l’échauffement. Puis direction le Flamingo, en trois minutes je dépense deux mois de budget. Pour me refaire une santé, je joue au Chippendale mais ça n’est pas du goût de la policière qui m’embarque, surtout quand je lui demande mon pourboire, vraiment pas de sens de l’humour celle-là. Bref, je termine en cellule de dégrisement et ça crie et ça crie : voilà que je me réveille, Valentin fait un cauchemar (il n’a pas aimé le volcan du Mirage). Ouf, mon Very Bad Trip n’aura pas eu lieu : j’ai bien fait de rester au lit.

19 décembre 2014.

On n’a pas si mal dormi, à côté du Strip pendant que les malchanceux se faisaient plumer (le seul gagnant, c’est le casino), mais j’ai déjà ma dose d’urbanisation et de grande consommation : nous mettons les voiles vers le Valley of Fire SP (rappelez-vous : SP c’est State Park) à une heure de route. Le campground y est accueillant et il y a des douches chaudes. Parfait pour se reposer après et avant Las Vegas vu qu’on y retourne à Noël pour le petit Jésus : nous avons rendez-vous avec Marc, un ami fidèle, né un 24 décembre.

20 décembre 2014.

Le camp s’est bien rempli hier soir et cette nuit, mais reste calme. Aujourd’hui, on se prend une journée de congé, le CC ne bougera pas et nous non plus. Juste une petite promenade jusqu’aux pétroglyphes vieux de 4000 ans. Nous préparons l’itinéraire pour les semaines à venir, dont deux avec Marc. Les enfants jouent autour d’une arche naturelle à côté du motorhome, sympathisent avec un petit Kevin (il n’y en a pas que dans les sketches de Pirette) et inventent un nouveau jeu : basket-badge, sorte de cache-cache avec le ballon qu’il faut lancer jusqu’au ciel.

Play time.
Play time.

21 décembre 2014.

Voilà déjà le solstice d’hiver, les journées vont commencer à se rallonger, ce qui n’est pas plus mal. Avec le sunset à 16h30, les nuits sont longues. Nous quittons le campground dans la matinée et traversons ce superbe Valley of Fire State Park qui inspira plus d’un réalisateur : certaines scènes de Star Trek furent tournée ici.

Inspiration.
Inspiration.

Au visitor center, les garçons s’extasient devant le vivarium qui présente les reptiles du cru et même une belle tarentule, velue comme on les aime, avec une campagne de sensibilisation car bon nombre d’entre elles se font écraser sur les routes. Je tâcherai de les éviter. Pendant ce temps-là, Catherine en profite encore pour écouter Linda Lemay, une chanteuse québécoise qui arrive à parler de souliers verts et de canards dans ses chansons. Bref entre ça et le Papa Pingouin, je suis verni. Nous entrons ensuite dans le Lake Mead NRA (National Recreation Area) et trouvons un bivouac avec une magnifique vue sur cette région désertique agrémentée de quelques oasis et dont le lac est issu de la retenue d’eau du barrage Hoover. La nuit tombée, j’aperçois au loin les lumières de Las Vegas qui n’est qu’à quelques dizaines de kilomètres.

Il est où?
Il est où?

22 décembre 2014.

En prévision de la venue de Marc, nous voulons que le CC soit nickel. Ça commence par l’opération laundry et nous nous installons pour la journée à Callville Bay, une marina sur le Lake Mead.

Grand nettoyage.
Grand nettoyage.

Tout y passe, il faudra 4 machines et deux séchoirs, plus la corde à linge. Je profite d’une échelle qui traîne là pour refaire les joints en silicone défaillants, et ainsi je l’espère, résoudre le problème de la petite infiltration dans le placard. Tant que j’y suis, je renouvelle également le joint autour de la cabine, 7 m de joint comme je les aime : épaisseur du cordon variable et des courbes. A 17h, bien sûr il fait déjà noir et je termine mon labeur à la lampe frontale : le résultat est franchement pitoyable et on verra à la prochaine pluie si c’est au moins bien étanche. Pendant ce temps-là, Valentin a la bonne idée de s’ouvrir le front sur un caillou, ça lui fera encore une cicatrise au visage.

23 décembre 2014.

Très bonne nuit sur le parking de Callville Bay d’où on peut voir le Lake Mead.

Lake Mead (à sec).
Lake Mead (à sec).

Nous repartons vers Las Vegas où nous dévalisons un Walmart et profitons de l’après-midi pour avancer dans les livres scolaires. Après l’effort, le réconfort : je construis un avion-prison en Duplo. Il s’agit d’un avion furtif de dernière génération, carburant à la Kryptonite et pourvu non seulement d’une double lance à rayons alpha, mais aussi de stabilisateurs infra-soniques et de deux cachots (et avec ça, je suis le héros de mes fils pendant au moins 20 minutes).

Dassault est sur le coup.
Dassault est sur le coup.

Au loin, nous voyons la tour de l’hôtel Stratosphère où nous prendrons nos quartiers pour faire péter la dinde (c’est une vue de l’esprit) demain.

24 décembre 2014.

Les kets sont surexcités : aujourd’hui on va à l’hôtel avec la grande tour et plus qu’une fois dormir avant l’arrivée de Marc. Compte tenu du décalage horaire (9h en ce moment), nous profitons du wifi du Walmart dans la matinée pour contacter la famille qui réveillonne (sans nous, si c’est pas scandaleux), puis nous traversons rapidement la ville jusqu’à l’hôtel. Le pré-check-in nous donne déjà accès à la tour d’où la vue sur la ville et sur le Strip révèle toute la mégalomanie et l’extravagance des lieux.

By night.
By night.

Les kets sont claqués et nous avec, alors on se fait un plateau repas dans la chambre et je travaille sur le PC pour trier les photos, mettre à jour le tableau Excel dynamique-croisé des comptes, des kilomètres parcourus et des points bivouac, et aussi préparer la suite du voyage : lister les dumpings stations, trouver des points bivouac, prendre le pouls auprès des autres familles au long cours. Non mais quel stakhanoviste !

25 décembre 2014.
Joyeux Noël ! Déjà 4 mois de voyage et pas d’essoufflement. Comme j’en étais convaincu, la question de la promiscuité dans le CC ne se pose même pas et nous sommes habitués à dormir dans notre capucine de 125 cm de large. On y dort même mieux qu’à l’hôtel ! Les enfants restent toujours intéressés et motivés par les découvertes quotidiennes, surtout quand il s’agit d’une plaine de jeu, ou d’un animal, mais certains paysages les ont également marqués. Bref, c’est gonflés à bloc que nous accueillons Marc qui nous apportera un peu de sang neuf. Enfin, sang neuf, sang neuf, Marc a l’âge qu’il a, mais c’est un vrai baroudeur avec qui j’étais au sommet du Stok Kangri au Ladakh il n’y a pas si longtemps. Alors pour fêter Noël, en attendant Marc, nous profitons du buffet de l’hôtel, c’est l’orgie totale, surtout quand on arrive au dessert. Puis, une petite sieste et on va à l’aéroport. Forcément, le CC est trop « oversize » pour passer la « clearance » de 8’’, mais on trouve à se stationner pas trop loin, en toute illégalité. Marc nous attendait déjà, il est claqué et chargé comme un baudet : la famille lui a refilé 6 kg de paquets-cadeaux (en fait, il a joué la mule sans le savoir : il ne nous reste plus qu’à écouler la marchandise …) Nous remontons le Strip en CC jusqu’à l’hôtel pour une bonne nuit bien bruyante comme on les aime.

 

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