Mexique : Juin-Juillet 2006

Qui : Nicolas et Catherine (Trésor et Princesse)

Quand : juin-juillet 2006

Comment : vol sec et sac à dos, transports locaux

Quoi : Compilation des mails envoyés à la famille et aux amis pendant le voyage


22/06/2006 : Princesse et Trésor au Mexique (0) : Jour J moins 5

Bonjour à tous,

Pour ceux qui ne le savaient pas encore, vous voilà informés : nous partons, Catherine et moi, pour près de 4 semaines de voyage au MEXIQUE

Départ le mardi 27 juin 2006 au matin, retour le lundi 24 juillet 2006 au matin.

Dans les grandes lignes, l’itinéraire prévisionnel est le suivant :

Mexico – Uruapan – Guadalajara – Puerto Vallarta – Los Mochis – Chihuahua – Zacatecas – Guanajuato – Teotihuacan – Mexico

Cet itinéraire dépendra évidemment des conditions locales.

Nous avons juste réservé le billet d’avion aller-retour (Bruxelles-Mexico City via Washington) sur United Airlines.  Le reste, hôtels et déplacements (essentiellement en bus), sera réservé et arrangé sur place.

Nous vous donnerons de nos nouvelles aussi régulièrement que nous le permettra la présence de cybercafé locale.

Merci de bien vouloir nous signaler s’il faut retirer, ajouter ou changer des adresses de la mailing-list

Bisous à tous,

Nico.

 

30/06/2006 : Princesse et Trésor au Mexique (1) : ANGAHUAN

Voici, nous donnons enfin de nos nouvelles.  Par un coup de la Providence, nous avons finalement déniché internet dans un presbytère, auprès de la bonne du curé dans le village d’Angahuan, petit pueblo de 3.000 âmes, perdu à 2.500 m d’altitude, non loin du volcan Paricutín que nous avons foulé de nos propres pieds aujourd’hui.

Pour ne pas abuser de l’hospitalité, on ne va pas la faire longue.

Demain, on va à Guadalajara, et on vous donnera des nouvelles plus détaillées.

Nico et Catherine, presque convertis!

 

Internet
Internet

01/07/2006 : Princesse et Trésor au Mexique (2) : GUADALAJARA

Mardi midi (le 27/06), le Papa de Catherine nous a déposés à l’aéroport de Bruxelles.  Après de nombreux contrôles, nous avons pu embarquer sur United Airlines.  Arrivés aux Etats-Unis en transit, nous avons tout de même repassé une fameuse série de contrôles.  L’avion pour Mexico Ciudad qui était déjà retard de 2h30, suite à une tempête quelconque, est finalement parti avec 5h de retard, si bien qu’on est arrivés à Mexico City en pleine nuit (à 2h30, soit à 9h30 heure belge).

Nous avons décidé d’attendre le premier métro à l’aéroport.  On a donc pris le métro à 5h, en direction du central des bus (central Norte).  De là, on a pris un bus en première classe pour Morelia (4h30 de bus en première classe, comme ça on a pu dormir un peu), puis un autre pour Patzcuaro : encore 1h30.

Patzcuaro, c’est une agréable petite ville typiquement « perepucha » (une ethnie mexicaine), au bord d’un lac.  Après une bonne douche, on est parti faire un tour en ville (en fait une petite ville de 49.000 habitants), puis une croisière sur le lac de Patzcuaro, avec une petite halte sur l’île de Janitzio, sur laquelle on a visité le monument Morelos qui est dédié à l’un des héros de l’indépendance du Mexique.  Après un petit repas, on s’est écroulé de fatigue vers 20h00.

Réveillés à l’aube, nous nous sommes rendus à Angahuan, petit village montagnard de 3.000 habitants, dans lequel on voit plus de chevaux que de voitures.  Dans les années 1940, ce village a vu naître un volcan : le Paricutín.  Comme il n’y a pas vraiment d’hôtel dans ce pueblo, on a été logé chez un ami du guide qu’on a pris à la sortie du bus.  Cet ami, bien connu des routards (José Perucho), loge les voyageurs dans une cahute dans le fond de son jardin.  Le guide est passé nous chercher vers 12h00, avec des chevaux, et on est parti pour une petite randonnée équestre de près de 6 h.  Après deux bonnes heures de chevauchées et de galops, j’arrive avec ma fière baroudeuse qui n’est même pas tombée, au pied du Paricutín.  Catherine déclarant forfait, j’entame et achève avec brio l’ascension en solitaire me menant au cratère, 200 m plus haut (le volcan culmine à 2.800 m).  Celui-ci est encore tout fumant, mais point de lave en fusion. Pour redescendre du volcan, c’est plus rapide et plus ludique, il y a un sentier qui descend en ligne droite, et on peut courir (ou plutôt sauter) dans le sable de lave. Redescendu auprès de ma Belle, nous repartons vers l’église de San Juan, seul vestige du village du même nom, émergeant d’un champ de lave de plus de 20 km².

Achevant la ballade équestre avec les parties les plus dodues de notre corps en compote, nous prenons une bonne douche chaude dans la salle de douche attenante à notre palace.  Puis, nous partons à la recherche d’un resto pour rassasier nos ventres d’aventuriers rentrés victorieux au pueblo.  On vous passera l’épisode du steak qui traînait sur le frigo (d’ailleurs hors service) du seul restaurant du village, faisant le bonheur des mouches et autres insectes.  On a finalement mangé des burgers mexicains fourrés à la spécialité locale : l’avocat (je parle du fruit).  Après quatre tentatives infructueuses, je demande à la charmante tenancière de la cantine si son village dispose d’un cybercafé, ou à tout le moins, d’internet.  Elle nous indiquera fièrement le presbytère en face qui, comme expliqué précédemment, nous accueillera de bon cœur, si pas de bon chœur !

Après une nuit sommaire, nous prenons un bus « collectivo » pour rallier Uruapan, puis un bus rapide pour rejoindre Guadalajara.  Arrivés au terminal des bus, nous prenons un autre bus pour le centre ville, lequel bus ne manquera pas la belle VW Golf 4 du petit mexicain bien riche et dépité devant sa belle carrosserie défoncée.  Nous avons donc pris un autre bus et laisse notre conducteur de bus aux mains de la famille du jeune gars arrivé en renfort.

Finalement dans le centre ville, nous sommes partis à la recherche de l’hôtel idéal : dans le centre, bon marché, avec douche chaude et des draps propres.  On a trouvé un hôtel répondant à ces caractéristiques.  En plus, j’ai l’impression qu’il loue même les chambres à l’heure ou au quart d’heure, si vous voyez le genre…

Dans la chambre, en me changeant, j’ai réussi la prouesse technique et fulgurante de glisser ma main droite entre les palles du puissant ventilateur destiné à rafraîchir la chambre et maladroitement fixé trop bas.  Je peux vous l’assurer : les ventilateurs mexicains sont d’excellente qualité, car il est reparti aussitôt que j’aie retiré ma main, qui, si ce n’est avec quelques contusions, se porte bien.  Après cette mésaventure, nous sommes partis manger et visiter le centre ville, composé de magnifiques monuments dont les plus anciens remontent à la période coloniale.

Après trois jours, le bilan est positif : mes connaissances de l’espagnol refont surface, et Catherine n’a pas trop de difficulté pour comprendre.  Il fait assez beau, pas trop chaud.  Les moyens de communication urbains et interurbains sont très performants, et les Mexicains sont d’autant plus gentils qu’on leur dit qu’on n’est pas des « gringos » (des américains) et qu’on s’adresse à eux en espagnol.

Demain, nous terminerons la visite de la ville (mais dans les grandes lignes, parce qu’on se concentrera sur les musées à Mexico, bien plus fournis) et puis on se dirigera vers Tequila, pour visiter une distillerie de la boisson du même nom.

Catherine et Nico, rrrrrhhh, tu MEXIQUE!!!!!!!!!!!!!

 

Janitzio
Janitzio

018

Patzcuaro
Patzcuaro
Paricutin
Paricutin
Paricutin
Paricutin
Guadalajara
Guadalajara

02/07/2006 : Princesse et Trésor au Mexique (3) : TEQUILA

Hier, nous avons terminé notre petite visite de Guadalajara, la deuxième ville du pays, selon le LP (LP = Guide Lonely Planet) : plus de 4 millions d’habitants.  On a suivi le parcours des sites historiques dans le centre, puis on a terminé par la célèbre place des Mariachis, occupée par les célèbres chanteurs et musiciens (groupes) mexicains.

On s’est repu dans un resto chicos du centre, mais tout compte fait, ce n’était pas si fameux.  On se contente des tortas, empanadas et autres pastes, arrosées des bières Corona ou bière Sol.  Dans notre hôtel douteux, nous avons tout de même bien dormi, puis comme le stress et l’animation parfois oppressante de cette grande ville nous pesaient et faisaient contraste avec la quiétude des petites cités mexicaines, on est parti en direction de Tequila, avec la ferme intention de goûter aux productions locales dont vous soupçonnez l’existence, au vu du nom de la petite bourgade.

Arrivés sur place en deux heures de bus au départ de Guadalajara, nous avons traversé moult et moult champs d’agaves bleues, plante qui sert de produit de base à la production du fameux alcool.  Nous avons facilement trouvé un petit hôtel très confortable et très convenable, tout près de la place principale et des distilleries d’où s’échappent de solides odeurs d’alcool.

Nous avons donc opté pour la visite de la Rojeña, la célèbre distillerie du renommé José Cuervo, qui a obtenu sa licence d’exploitation des 1795.  Sachez-le avant d’en boire, la Tequila est produite à partir du cœur de l’agave bleue qui aura mis au moins 8 ans à pousser dans son champ.  Une fois récolté et dépecé, chaque cœur permettra de produire environ 6 bouteilles, après cuisson, déchiquetage, lavage, fermentation et double distillation.  Enfin, après un éventuel repos en barriques, à votre santé.

Hé bien non! Pas « santé », ou du moins pas aujourd’hui, car en raison des élections présidentielles de demain (scrutin du 2 juillet 2006), interdiction de servir de l’alcool dans tout le village (et peut-être dans tout le pays, on le verra demain).  On a donc dû se contenter d’une rafraîchissante Margarita sans alcool, on aura tout vu!  Après cette petite déception, on s’est offert une bonne glace sur la place principale, et au moins, on aura eu droit a une glace parfumée à la Tequila, allez comprendre!

Apres ça, on est monté au Mirador de la Santa Cruz, d’où on a pu admirer la petite ville, les champs d’agaves et les montagnes avoisinantes, dont un volcan.

Demain, direction la playa : San Blas, dans le bas du Golfe de Californie (au nord de Puerto Vallarta que nous éviterons, préférant le calme d’un paisible village de pêcheurs).

Nico y su novia.

 

Tequila
Tequila
Tequila
Tequila

04/07/2006 : Princesse et Trésor au Mexique (4) : LOS MOCHIS

Nous avons bien apprécié cette petite bourgade sympathique qu´est Tequila.  On pouvait encore y voir se promener des preux cavaliers à cheval (à propos de cheval, on a enfin récupéré de notre mal de dos après la randonnée sur le volcan Paricutín.  En Chine, on s´était offert un massage tibétain, j´aurais été bien content avec un massage mexicain!).  C´est une ville calme la journée, mais qui s´anime très bien le soir, avec ses vieillards qui prennent place sur les bancs de la place principale, avec son lot de jeunes bimbos (comme en Europe, mais pas blondes), et avec les Mexicains fiers de sortir leur grosse américaine (je parle de la voiture!).

Réveillés la nuit par un feu d´artifice à 5h00 du matin, annonciateur de l´ouverture des élections, nous sommes partis en direction de Tepic, puis de San Blas, un petit village de pêcheurs au bord du Pacifique.  Nous avons mis environ 4 heures de bus, traversant des petites montagnes et des hauts plateaux entre 1.000 m et 2.000 m (jusqu´a Tepic), puis des vallées plus arides et enfin des mangroves (jusqu´a San Blas).

Dès la sortie du bus, à San Blas, nous avons mis en transe par une chaleur étouffante : plus de 35 degrés, et beaucoup, beaucoup d´humidité dans l´air.  Après s´être dégoté un petit hôtel, on s´est élancé vers l´océan, jouant avec ses vagues chaudes.  Puis, on a bu du lait de coco à même la noix, qui venait d´être fendue.  Après une nuit agitée à cause de la chaleur, des sales moustiques et pire, des jejenes, on est parti en direction des mangroves, pour une petite escapade en lancha (petite barque).  On s´est enfoncé au cœur de la mangrove, voyant des crocodiles, des tortues et des dizaines d´oiseaux exotiques.  On avait pris l´option « Cocodrilario » pour voir l´élevage de ces adorables bestioles (en espagnol, on dit « cocodri… » et en français « crocodi… », ce n´était pas une faute de frappe!).  Puis, remis de nos émotions, mais pas de la chaleur, on est parti se délasser à la Tovara, espace aménagé dans la mangrove, ou l´on peut se baigner dans une eau fraîche et douce (et a l´abris des cocodri grâce à un grillage, mais pas a l´abris des piqûres, pourquoi ces bestioles ne s´arrêtent-elles pas après un forfait de 5 piqûres?)

En rentrant, je suis monté au Cerro de la Contaduria, où l´on peut voir un fort espagnol construit en 1770, et d´où on a une superbe vue sur l´océan, sur la ville, et sur les plaines et mangroves avoisinantes.

En retournant vers l´hôtel, on a constaté qu´il n’y avait pas moyen de retirer de l´argent au seul Mister-Crache du coin, puis on est allé se rafraîchir dans l´océan.  Ensuite, on est reparti vers Tepic où nous avons pris un bus de nuit (en première classe, plein de place pour mes grandes jambes) qui vient de nous déposer à Los Mochis, une petite ville à 800 km au nord de Tepic (où nous avions finalement réussi à retirer des sous – merci Jean et Anouk). Ne restant pas à Los Mochis, nous allons repartir vers El Fuerte, un petit village de l’état mexicain du Sinaola.

Au programme : le train du canyon du cuivre, dans les reliefs de la Sierra Madre occidental.

Nico et Catherine, complètement piqués!

 

San Blas
San Blas
Slurp !
Slurp !

07/07/2006 : Princesse et Trésor au Mexique (5) : CREEL

Nous sommes donc partis directement de Los Mochis, en bus pour la petite bourgade bien sympathique d’El Fuerte, qui comme son nom l’indique, était à l’origine un fort espagnol.  Là, il faisait tellement chaud (comme en Belgique apparemment), qu’on s’est nourri d’Aguas Frescas, des boissons rafraîchissantes à base d’eau, de fruits et de glaçons.  On aura tout de même visité le petit centre historique, ainsi que le mirador et son musée, puis on s’est réfugié dans notre chambre air-conditionnée de l’hôtel San José, dont les murs témoignent du passage de nombreux routards, nous y laisserons également notre signature.  Par ailleurs, Catherine aura payé un lourd tribu de son corps à la science des moustiques.

Le lendemain, nous quittons cette petite ville pour prendre le mythique train « El Chepe » : cette voie dont la construction aura duré près d’un siècle, pour une distance totale de plus de 650 km, traversant les plaines côtières arides, les vallées verdoyantes et les montagnes escarpées, passant dans quelques 86 tunnels (de quelques mètres à quelques centaines de mètres) et beaucoup de ponts (chépluscombien).

Arrivé à l’heure, notre classe « economico » nous offre tout le confort nécessaire, avec air-conditionné et plein de place pour mes jambes.  Nous optons pour une halte à Posada Barrancas, après 5 h 30 de trajet, montant de 180 m (El Fuerte) à 2.230 m (Posada).  Peu de touristes prennent cette option, et c’est un tort!  Nous étions tout simplement les seuls à descendre du train (il s’est arrêté rien que pour nous), puis nous avons suivi le Señor Diaz qui avait une belle tête de Speedy Gonzalez jusqu’a sa petite hostal bien sympathique et bien confortable.  Apres un bon repas (il était entre-temps 16h00), nous sommes partis à pieds jusqu’au mirador de l’hôtel éponyme, et là, vue magnifique sur les canyons.

Imaginez un site 5 fois plus grand que le Grand Canyon (aux States), avec ici une succession de 9 canyons, dont le plus célèbre, le canyon du cuivre, a donné son nom à l’ensemble du lieu.  On va vous épargner les superlatifs : les photos parleront d’elles-mêmes.

Ce matin, nous sommes partis à pieds (5 km) jusqu’a l’arrêt suivant (Divisadero) où le train fait systématiquement une halte expresse pendant laquelle les touristes ont 15 minutes pour admirer ce dont on a profité pendant des heures!  De là, on a repris le train pour Creel, où on est logé dans la (un peu trop) typiquement touristique Casa Margarita.  Creel est une petite ville qui se prête bien aux excursions touristiques, bien plus que Angahuan ou Posada, où les routes étaient des chemins de terre et où on pouvait voir plus de chevaux que de voitures.

Au programme demain : excursion, mais on ne sait pas encore laquelle : cascade, rochers, lac ou pueblo au fond du canyon.

Nico et Catherine, voyageurs de la Barranca.

PS : Que pasa en Belgica?  Ici, le nom du futur président ne sera annoncé officiellement que samedi, mais les résultats semblent être en faveur du candidat du PAN : Calderon.

 

Barranca del Cobre
Barranca del Cobre
Barranca del Cobre
Barranca del Cobre
Barranca del Cobre
Barranca del Cobre

09/07/2006 : Princesse et Trésor au Mexique (6) : CHIHUAHUA

Apres la chaleur du Pacifique, les montagnes de la Sierra Tarahumara nous auront fait le plus grand bien.

A Creel, où nous avons passé deux nuits reposantes, nous aurons vu des petits villages Tarahumara (une ethnie d’environ 50.000 indiens qui s’était réfugiée dans les montagnes pour échapper au travail forcé dans les mines exploitées par les colons espagnols), des vallées avec pierres aux formes évocatrices (de champignon, crapauds et d’autres choses, pour qui le vaut bien), un beau lac (Arakero) et les fameuses cascades de Cusarare, hautes de quelques 30 m, et pour voir tout ça, un petit tour en jeep 4*4.  Le village fut vite envahi par une horde de cycliste, mais pas ceux du Tour de France, une autre catégorie moins shootée aux hormones et plus aventureuse (une sorte de free ride challenge américain).

Ce matin, nous avons pris le bus de Creel à Chihuahua (5 h de bus), descendant des montagnes vers les hauts plateaux de l’état de Chihuahua, qui a par ailleurs donne son nom aux petits chiens ridicules.  Arrivés en début d’après-midi, nous nous sommes rendus en ville pour visiter la magnifique cathédrale, ainsi que le passionnant musée Pancho (et pas Poncho) Villa, où est exposée la Dodge criblée de balles dans laquelle il a trouvé la mort (et ne l’a d’ailleurs jamais perdue!)

Enfin, un petit tour en ville, pendant lequel nous avons pu admirer des cow-boys mexicains en chapeau et en santiags qui feraient bien rigoler tout le monde sur la Grand Place à Bruxelles, mais qui ici, font fureur.

Nous squattons maintenant internet chez un photographe, puis nous prendrons le bus de nuit pour Zacatecas, cité argentifère du plateau central mexicain.

Ainsi, nous remonterons le cours de l’histoire du Mexique, en descendant du Nord au Sud (ça consomme moins en descente!), puisque nous aurons visité le centre de la révolution mexicaine à Chihuahua, puis les cités coloniales argentières espagnoles dans le centre, et nous terminerons par les sites précolombiens de Tula, Teotihuacan et El Tajin.

Nico et Catherine, Chi houaf houaf.

Chihuahua
Chihuahua

10/07/2006 : Princesse et Trésor au Mexique (7) : ZACATECAS

Après vous avoir écrit de Chihuahua, nous avons encore fait un petit tour dans le centre, ce qui nous aura permis de voir deux mariages et une communion.  Les Mexicains sont des gens très croyants ou à tout le moins, très pratiquants : à chaque visite d’église (et Dieu sait s’il y en a beaucoup ici : ça faisait partie de la politique de la conquête espagnole), nous tombons sur une messe, un office quelconque, un mariage ou une communion (on n’a pas encore vu d’enterrement).

De retour à la gare routière vers 21h00, sous une pluie battante, nous prenons le bus de 22h00 pour Zacatecas, à quelques centaines de kilomètres vers le sud (11 h de bus).

Après cette nuit peu reposante, nous arrivons à destination : Zacatecas, magnifique ville dont le centre historique est classé au patrimoine mondial de l’Unesco, de quelques 100.000 habitants, avec un climat agréable et un air pur à 2.500 m, et dominée par une petite montagne (cent mètres plus haut), le Cerro de la Buffa, que l’on gravit à pieds ou en téléphérique, ce que nous avons fait (le téléphérique de conception suisse a été installé par ces derniers dans les années 1970).

Hier, nous avons pénètré les profondeurs de la terre en visitant la touristique mais sympathique mine : « El Eden ».  Après ça, nous avons visite les monuments historiques, ainsi qu’un petit parc près d’un aqueduc (hors service).

Nous nous régalons des glaces et autres aguas frescas de la heladeria Michoacana (comme Zizi et Capoue – les glaciers bruxellois), et nous comprenons ainsi pourquoi les mexicaines sont si grassouillettes : elles consomment non-stop chips et glaces sucrées.

Demain, départ pour un trajet total de 8 h de bus (4 bus différents) qui nous mènera (on l’espère) dans le petit village « Real de Catorce » connu pour le film « Le Mexicain » tourné en 2000 avec Gratte Bite et Pretty Woman, mais c’est pas pour eux qu’on y va!

Nico et Catherine, bientôt à Hollywood!

 

Zacatecas
Zacatecas
Zacatecas
Zacatecas
Zacatecas
Zacatecas

14/07/2006 : Princesse et Trésor au Mexique (8) : ESTACION DE CATORCE

Après vous avoir écrit depuis Zacatecas, nous avons encore profité de la superbe soirée ensoleillée, avec une belle vue sur la cathédrale depuis la terrasse de l’hôtel.

Le lendemain matin, on s’est donc mis en route vers Real de Catorce, une petite ville qui a compté jadis jusqu’à 20.000 habitants, puis ce nombre est tombé à 150 après les années 1920.  Récemment, cette ville renaît de ses cendres, tel le phœnix, en raison d’un engouement pour son environnement magique et des petits investissements pour les touristes qui viennent renforcer les groupes de pèlerins en adoration devant la statue de St-François d’A6.  Voilà donc pourquoi cette ville perchée à 2.750 m était sur notre chemin.

On a d’abord pris un bus jusqu’à San Luis Potosi, capitale de l’état du même nom.  De là, on devait prendre un bus jusqu’a Matehuala, puis un autre bus jusque Real de Catorce.  On a pris l’opportunité du bus direct jusqu’à Estacion de Catorce, la petite gare ferroviaire à quelques 12 km en contrebas de Real (et accessoirement, 800 m plus bas, dans le désert de l’Altiplano mexicain – rien a voir avec l’Altiplano andin).  Après 4 h de bus, parcourant de magnifiques paysages désertiques, nous arrivons à Estacion de Catorce, d’ou partent de petites Jeeps Willys jusqu’à Real de Catorce, 800 m plus haut, comme précisé dans le guide LP.

Pas de bol pour nous, en arrivant à 19 h à la petite station, les dernières Jeeps sont déjà parties depuis belle Lurette (une chouette fille que j’ai connu dans mon jeune temps).

Nous nous retrouvons donc en début de soirée, dans un bled paumé, dont on ne parle pas dans notre guide.  Un pey mexicain vient cupidement nous proposer de nous monter jusqu’à Real, pour 350 pesos, soit 12 fois le prix réel.  On veut bien être touristes, mais pas pigeons.  Donc, comme la prochaine Jeep part le lendemain matin à 7h30, on se met à la recherche du seul hôtel du bled.  On le trouve après quelques minutes de marche (ben oui, c’est tellement petit comme village), et on tombe sur un bel hôtel avec piscine : 5 mètres sur 3, 90 cm de profondeur et … 0 cm d’eau, tant pis!  On se prend une chambre, on va manger, puis en rentrant, on tombe sur un groupe de missionnaires texans en train de faire une grosse messe dans le jardin!  Bonne nuit les amis et à demain.

Après un parcours épique de 50 min, la Jeep nous aura menés à bon port (Real de Catorce), 12 km plus loin et 800 m plus haut.  Epique parce que c’est le genre de parcours sur une piste qui n’est même pas indiquée sur une carte, et qu’on s’est retrouve à 15 dans cette Jeep, bagages en sus.  J’ai bravement cédé ma place assise à trois fillettes pour me retrouver debout sur la plate-forme arrière à faire la conversation avec deux cow-boys.

A Real, au premier abord, nous avons été un peu oppressés par le manque d’hospitalité des locaux d’une part, et par l’atmosphère de dévotion mercantile religieuse d’autre part, d’autant plus que je suis athée, agnostique et païen.

Ensuite, nous sommes partis pour une petite randonnée de 5 h dans les montagnes, jusqu’aux différents villages fantômes (ceux de l’age d’or de l’exploitation des mines, avant la crise de carence de 1920), montant ainsi jusqu’a 3.112 m d’altitude.  Puis, redescendu dans la petite ville, nous avons trouvé un petit bistrot bien sympathique pour nous rafraîchir et nous rassasier (au n°4 de la rue qui part du parking, celle avec les petits commerces de souvenirs).  Le soir, nous avons profité du coucher de soleil et des couleurs féeriques qui de dégageaient du village et des montagnes environnantes.

Après une bonne nuit agrémentée des chants des coqs du village et des hennissements des ânes, nous sommes partis pour une randonnée de 3 h à cheval, jusqu’à la montagne sacrée des Huicholes, une tribu animiste qui aura su se préserver des conquistadors et des missionnaires.  Traversant des plaines et des vallées dans lesquelles paissent des chevaux et piaillent des oiseaux dont je ne citerai pas les doux noms, nous sommes arrivés en haut de la montagne (près de 3.000 m) d’où on a un magnifique panorama. Catherine a bien apprécié cette petite randonnée qui lui aura permis d’améliorer ses connaissances équestres : « Alley mon coco, on avance ».

Initiant quelques trots et galops, histoire de faire un peu courir notre guide qui était à pieds, nous sommes revenus à Real de Catorce qui doit son nom (Royal de 14) aux 14 conquistadors tués par les autochtones lors d’une petite révolte.  Heureusement que les Indiens n’ont pas ajouté le nombre des leurs tués par les Espagnols au nom de chaque ville mexicaine.  Après un bon repas, nous sommes redescendus à pieds jusqu’a Estacion de Catorce, belle randonnée de plus de trois heures de marche, mais heureusement toujours en descente.

Nous voici donc de retour dans le petit hôtel, et demain, une belle journée de bus nous attend pour rallier Guanajuato, ville que nous espérons magnifique et également classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Catherine et Nicolas, the Cow-Boy Attitude.

 

Real de Catorce
Real de Catorce
Real de Catorce
Real de Catorce
Real de Catorce
Real de Catorce
Real de Catorce
Real de Catorce

16/07/2006 : Princesse et Trésor au Mexique (9) : GUANAJUATO

Comme Estacion de 14 est une station de chemin de fer (mais uniquement pour le transport de marchandises, le seul train passager au Mexique étant celui de Los Mochis – Chihuahua, qu’on a pris), on a eu une nuit bien agitée du fait du passage des trains qui sont tellement grands (plus d’un km d’après mes estimations) que lorsqu’ils sont à l’arrêt, le village est carrément coupé en deux (un peu comme le rideau de fer mais en moins méchant).

Le lendemain, on a donc pris un bus direct depuis Estacion de Catorce jusqu’à San Luis Potosi (via Matehuala) : 4h de bus pour parcourir 240 km, c’est très correct. Puis, à San Luis Potosi, on a opté pour un bus direct vers Guanajuato : 5h de bus pour parcourir 215 km, c’est bof, mais les paysages sont magnifiques et variés, alors ça passe vite, d’autant plus que dans le bus, c’est assez folklorique : vendeurs de burritos, vendeurs de glaces, chanteurs et parfois même bonnimenteurs de produits miracles.

Arrivés à Guanajuato le soir, nous avons facilement trouvé un hôtel dans le centre historique (classé patrimoine mondial de l’humanité à l’Unesco), et profité de sa machine à laver car nos fringues en avaient grand besoin.  Guanajuato est une magnifique ville, où chaque ruelle (callejon) nous réserve soit monument classé, soit une surprise (et on aime bien les surprises).

De quelques 76.000 habitants, cette ville aura pu se développer dans les montagnes (à 2.000 m), malgré le relief difficile, grâce aux mines d’or et d’argent qui on fait la fortune des colons et de l’Espagne, comme vous le savez.

Après une bonne nuit, nous avons visité, samedi, le centre historique et ses églises, temples et autres monuments à la gloire de Dieu et de ses architectes, ainsi que le Théâtre Juarez, la maison natale de Diego Rivera, célèbre peintre mexicain qui s’était marié avec Frida Kahlo (autre artiste mexicaine), ainsi que le musée des momies.  Dans ce dernier, on peut voir une centaine de corps naturellement momifiés : en 1865, comme le cimetière manquait de place, les autorités ont décidé de retirer les tombes de ceux dont la famille ne savait plus payer la concession.  Ils furent étonnés de voir que les cadavres étaient momifiés : ceci était dû aux propriétés minérales et à la sécheresse du sol.  Ils ont donc décidé d’en faire un musée assez macabre.  En ressortant, on était tellement paf qu’on est allé se prendre une double Tequila (t’es qui toi?), puis on est monté en funiculaire jusqu’au Mirador de Pipila, un des héros de l’Indépendance. On a également vu l’Alhondiga de Granaditas, le bâtiment assiégé par les indépendantistes, où les Espagnols ont accroché les têtes des leaders, parmi lesquels Hidalgo et Allende, dans des petites cages pendant 10 ans.

Ensuite, on est rentré à l’hôtel pour manger et on y a rencontré deux belges de Virton avec lesquelles on a pu échanger nos impressions du Mexique et nos souvenirs de notre chère mère patrie.

Aujourd’hui, encore un petit tour en ville, puis on se met en route pour San Miguel de Allende (qui porte le nom d’un des indépendantistes), où on passera une nuit avant d’aller à Tula, notre premier site précolombien au Mexique.

Nico et Catherine, un peu momifiés.

Guanajuato
Guanajuato
Guanajuato
Guanajuato

20/07/2006 : Princesse et Trésor au Mexique (10) : SAN JUAN DE TEOTIHUACAN

Après vous avoir écrit depuis Guanajuato, on a pris un bus pour l’agréable cité coloniale (une de plus) de San Miguel de Allende (Allende étant un des indépendantistes qui a eu sa tête accrochée dans une cage à la façade de la Granaditas de Guanajuato, comme Hidalgo).

San Miguel est une ville bien agréable, à une altitude moindre que les autres villes visitées jusqu’ici (1.800 m), et qui est envahie par des retraités américains.  Le soir, nous avons fait un petit tour dans le centre, sur la place principale (zocalo), très animée par des troupes de danseurs, de musiciens et de petits comiques en tout genre.

Le lendemain (lundi), on est monté jusqu’au point de vue panoramique et on est repassé dans l’agréable centre. Ensuite, on a fait le trajet jusqu’à Tula où nous sommes arrivés en fin de journée, en passant par Queretaro, qu’on n’a pas eu le temps de visiter.

Mardi, debout de bonne heure, on est arrivé les premiers (de la journée) sur le site précolombien de l’ancienne capitale des Tolmèques, ce qui nous a permis de découvrir les ruines et de prendre des photos sans la présence d’autres touristes en short comme moi.  Le plus impressionnant à Tula, c’est certainement les quatre statues Atlantes en basalte au sommet de la pyramide, secondées de quatre colonnes qui ensemble, servaient à soutenir le toit qui n’existe plus.

Après, on a pris un bus pour Pachuca (grosse ville au nord de Mexico Ciudad), puis un autre vers Poza Rica et enfin un dernier pour Papantla.  On aura ainsi passé 8 h de bus, en descendant de l’Altiplano (2.400 m) vers la côte du Golfe du Mexique (200 m), belle descente et beaux paysages, des vastes plaines montagneuses à la jungle étouffante et humide.  A Papantla, on a pris un hôtel avec airco (indispensable), et on a bien dormi dans notre « king size bed » (2 mètres sur 2).

Debout de bonne heure, nous sommes à nouveau arrivés les premiers sur le site Totonaque d’El Tajin, le but de nos 8h de bus.  Plus vaste et plus impressionnant que Tula, les ruines sont ici perdues dans la jungle, ce qui confère au lieu une atmosphère magique (d’autant plus qu’il n’y avait personne à notre arrivée).  La pyramide la plus notable est celle de Los Nochis, qui comportait à l’origine 365 niches et dont on pense raisonnablement qu’elle devait servir de calendrier.  Après la visite, nous avons assisté au spectacle des Voladores, qui accomplissent quotidiennement ce qui était autrefois un rite annuel : quatre hommes en tenue d’apparat se lancent du haut d’un poteau d’une vingtaine de mètres, accroché à une corde entourée au poteau en question.  Par la magie de la gravité et de la force centrifuge, les quatre cordes se déroulent alors que les Voladores tournent (et donc « volent ») autour du poteau, en redescendant.

Après cette magnifique visite, nous sommes repartis vers Mexico Ciudad (Cd), encore 5 h de bus, puis directement vers San Juan de Teotihuacan, la petite ville proche des fameuses pyramides que nous visiterons demain.  Ce soir, grand luxe : hôtel avec piscine (et de l’eau chaude dans la piscine).

Nico et Catherine, prêts à s’envoler.

San Miguel de Allende
San Miguel de Allende
San Miguel de Allende
San Miguel de Allende
Tula
Tula
Tula
Tula
El Taijin
El Taijin
El Taijin
El Taijin
El Taijin
El Taijin
Voladores
Voladores

22/07/2006 : Princesse et Trésor au Mexique (11) : MEXICO CIUDAD

Afin de visiter le site pré-hispanique de Teotihuacan, nous avions donc choisi de loger dans la petite ville de San Juan de Teotihuacan, dans un hôtel à 1,5 km des ruines, de sorte à arriver tôt le matin avant la masse, ce que nous avons fait.

Arrivé sur place à 7h08, nous étions à nouveau les premiers du jour à pénétrer la cité précolombienne, ce qui nous a permis de prendre des photos a l’aise et de profiter du lever du soleil sur les fameuses pyramides de la Lune et du Soleil.  La construction du site a débuté dès le premier siècle de notre ère. Il a vu son apogée entre 250 et 600, alors que son déclin date du VIII ième siècle.  La pyramide de la Lune fut achevée vers 300, pour une hauteur de 48 m (on est déjà à 2.300 m, alors pour monter dessus, il faut du souffle), tandis que la pyramide du Soleil fait 70m de haut et a nécessité 3 millions de tonnes de pierres, briques et gravats (sans la moindre machine, ni animal de trait, ni roue!) pour sa construction vers 100 (après J-C).

Après une visite de 4h, nous sommes revenus à l’hôtel pour profiter de notre piscine, puis un dernier bus pour Mexico Cd, la ville des crimes et agressions en tous genres!

Pour se déplacer dans Mexico Cd, nous avons utilisé le métro, rapide, économique et efficace.  Arrivés dans le centre historique, nous avons facilement trouvé un hôtel très confortable, à coté du zocalo (un peu comme si on avait un hôtel à coté de la Grand Place de Bruxelles).

Comme c’était déjà le début de l’après-midi, on s’est d’abord offert un gueuleton dans un hôtel 4 étoiles, puis on a visité le Palacio National, la Cathédrale, la place de Bellas Artes, et la plaza de la Republica.

Hier, après un bon petit-déjeuner dans le même hôtel 4 étoiles (petit-déjeuner buffet, on ne s’est pas privé), on a visité le Musée National d’Anthropologie (4 h de visite en allant très vite, faut s’accrocher, mais ça en vaut la peine).

Ensuite, on s’est aéré dans le parc de Chapultepec, où les Mexicains font du pédalo sur un petit lac, puis on a repris le métro jusqu’au quartier de Coyoacan où est situé le musée de Frida Kahlo, dans sa belle maison bleue.

Enfin, on est reparti en métro pour les marchés populaires où on vend de tout et surtout de rien, pour enfin retourner dans le centre, au Secrétariat de l’Education Publique où se trouvent pas moins de 120 fresques de Diego Rivera (le mari de Frida).

Après avoir encore une fois bien stressé parce que pas moyen de retirer des sous au Mister Crache, on est partis manger chinois (hé oui, marre des Tortillas, Tacos, Nachos et autres Burritos), puis gros dodo.

Ce matin, on va monter dans la Torre Latinoamericana d’où on aura un superbe panorama depuis le 44ième étage, puis on verra la Casa de Ajuleros et les autres bâtiments à ne pas manquer, tel que le Templo Mayor.  On espère aussi trouver un magasin pour acheter de la Tequila, mais ça ne court pas les rues du centre, étonnamment.

Histoire de bien rassurer tout le monde sur Mexico Cd, ce n’est pas le coupe-gorge auquel tout le monde pense.  Pour le moment, on ne s’est pas senti un seul instant en insécurité, alors qu’on a pris le métro et qu’on est passé dans des marchés populaires, tout va bien.

Demain, réveil à l’aube pour passer une journée dans l’avion qui nous ramènera sur le sol de notre Mère Patrie d’où je vous enverrai quelques photos et le bilan final.

Nico et Catherine, bientôt de retour.

Mexico CD
Mexico CD
Mexico CD
Mexico CD
Mexico CD
Mexico CD

24/07/2006 : Princesse et Trésor au Mexique (12) : BRUXELLES

La dernière journée à Mexico Cd fut moins chargée, car il a plu une bonne partie de l’après-midi.

Nous avons tout de même profité dans la matinée d’une magnifique vue panoramique sur la ville, du 44ième étage de la Torre Latinoamerica (138 m, sans l’antenne).  Nous sommes passé devant la casa de Azulejos dont la façade est recouverte de céramique.  Ensuite, nous avons parcouru le zocalo (la place principale), très grande, où grouille une animation débordante, depuis les petits vendeurs ambulants, aux contestataires (suite aux élections) qui campent à même la place, en passant par les touristes et les policiers.

Nous avons terminé notre visite par le Templo Mayor, bâti au lieu même du centre de monde (selon les Mexicas – préhispaniques), et qui aura été agrandi 11 fois en recouvrant le temple existant par un nouveau plus imposant, avant d’être complètement détruit par notre cher Hernan Cortes (celui qui a « conquis » le Mexique avec 500 hommes et 16 chevaux), qui s’est servit des pierres pour construire d’autres édifices.

Après tout ça, avant la drache, on a eu le temps de faire des provisions de Tequila.

Le soir, nous sommes retournés au mirador de la Torre Latinoamérica, pour voir le spectacle illuminé de la ville débordante d’animation malgré la pluie.  Puis, gros dodo.

Ce dimanche, debout à 6h du matin, pour prendre le premier métro (et non le dernier!), il est alors déjà 13h à Bruxelles.  Le premier vol jusqu’à Washington se passe bien, puis au moment d’embarquer pour le deuxième vol jusqu’à Bruxelles, l’andouille de service n’a rien trouvé de mieux que d’ouvrir la porte avant droite et de déclencher le dispositif d’évacuation d’urgence : le toboggan gonflable.  Alors ça bien fait rigoler le personnel de bord qui prenait des photos, de même que des touristes de passage.  Nous avons aussi un peu rigolé pendant 3 minutes, puis nous avons poireauté pendant 1h30 pour qu’ils arrangent tout le bazar.  Heureusement que dans l’avion, j’ai reçu un deuxième plateau-repas en compensation, comme j’avais grand-faim.

Arrivés donc à 8h45 avec un peu de retard à Bruxelles, nous nous sommes rendus immédiatement au travail, histoire de dire non au jet-lag et de se retrouver en immersion totale « back home office ».

Nico.

Toboggan !
Toboggan !

25/07/2006 : Princesse et Trésor au Mexique (13) : PHOTOS ET BILAN CHIFFRE

Voici ci-dessous une petite sélection de photos (disponible sur demande), ainsi que le bilan chiffré :

  • Déplacements :
    • Avion : 25 h d’avion pour quelques 23.000 km (BXL-Washington-Mexico Ciudad A/R)
    • Bus : une centaine d’heure de bus (soit en moyenne 4 h/jour) pour 5.300 km (soit une moyenne désespérante mais normale de 53 km/h).  Le nombre moyen (très élevé : 4 h/jour) diminue si on tient compte des deux nuits de bus (une fois 10 h et une fois 11 h) et de l’aller-retour vers le site El Tajin (2 h + 5 h + 1 h pour l’aller et 1 h + 5 h pour le retour), c’était long, mais on ne le regrette pas.  Tenant compte de ces trajets particulièrement long, la moyenne descend à 3 h/jour (ce qui est déjà pas si mal).
    • Train : 8 h de train pour parcourir 275 km dans les montagnes et surtout pour monter de 200 m d’altitude (El Fuerte) à 2.400 m (Creel)
    • Jeep : 4 h de 4*4 pour environ 72 km
    • Cheval : 9 h d’équitation pour environ 45 km
    • Bateau : 4 h de bateau pour quelques miles nautiques
    • Escalator et tapis roulants (dans les aéroports) : quelques dizaines de minutes pour quelques centaines de mètres!
    • Métro : 3h30 de métro pour une quarantaine de km

=> Total déplacements (hors avion) : Environ 130 h passées à se déplacer, avec en tout près de 5.800 km parcourus.

  • Alimentation (pour 2)
    • 4 tortillas par jour par personne (200 en tout)
    • 12 bières (c’est pas fameux, ça)
    • 4 tequilas (notre point faible)
    • quelques litres d’Aguas Frescas (essentiellement l’horchata de Catherine)
    • quelques feuilles de cactus (cuites)
    • 1660 grammes de Marshmallow (je ne sais pas comment ça s’écrit, il s’agit de ces bonbons aérés blancs et roses) – (notre point fort)
  • Divers :
    • nombre de jours passés à moins de 200 m d’altitude : 3
    • nombre de jours passés à plus de 2.000 m d’altitude : 20
    • nombre d’heures hors de la Belgique : 644
    • nombre d’heure(s) dormie(s) dans l’avion au retour avant d’aller au travail : 1
    • nombre de nuits passées dans les bus : 2
    • nombre d’hôtel différents : 16 (soit une moyenne de 1,5 nuit par hôtel)
    • hôtel le moins cher : chez José Perucho à Angahuan (ce n’était pas vraiment un hôtel, il s’agissait d’une cabane dans le fond du jardin du copain du guide du volcan Paricutin)
    • hôtel le plus cher : Tajin à Papantla
    • nombre de carton rouge donné lors de la finale de la coupe du monde : 1 (comment on dit « Champion du Monde » en italien ? (sans les mains))
    • nombre de parties de jeu de cartes : N
    • nombre de fois où Catherine a gagné : x
    • nombre de fois où Nicolas a gagné : N-x (avec x<(N/2))
    • image : 108 photos (pellicule), 15 photos (pellicule format panoramique) et 633 photos (numériques) ; 137 minutes de film (numérique format mini-dv)
    • nombre de belges rencontrés : 2 (de Ethe, près de Virton)
    • nombre de fois où on a été pris sous la drache : 1
    • nombre de fois où on est arrivé les premiers (de la journée) sur un site « précortesien » : 3 (sur 3)

Voilà, c’est fini.

Nico.